Autour du taureau en Camargue
Caractérisé par sa petite taille et sa robe noire, le taureau camarguais est élevé en semi-liberté dans les marécages du delta. Il fait partie à part entière du folklore et des festivités camarguaises.
La Ferrade
Initialement, il s’agit de rabattre les bêtes d’un an à l’aide du trident et de l’immobiliser pour le marquer aux armes de la propriété et
de pratiquer l’escoussure (entaille de reconnaissance à l’oreille).
Autrefois, une grande fête se déroulait dans la manade, désormais cette manifestation est gérée comme un spectacle et accueille de nombreux
touristes.
La course à la cocarde
Dans la plus pure tradition camarguaise, ce jeu taurin est apparu au milieu du 19e siècle. Reconnu comme sport par le ministère des
sports, la course à la
cocarde est un jeu sans mise à mort et l’animal ne subit pas de mauvais traitement. Au sein des arènes les raseteurs tout de blanc
vêtu, doivent récupérer les 3 attributs accrochés : la cocarde entre les cornes du taureau, le gland à la
base des cornes, les ficelles autour des cornes du taureau. De par son petit gabarit, le taureau camarguais est agile et peut surprendre les meilleurs raseteurs.
De nombreuses courses sont organisées en Camargue, la plus prestigieuse étant La Cocarde d’Or qui se déroule à Arles, ainsi que la Palme d’Or à Beaucaire,
et la finale du Trophée des As.
L’Abrivado et la Bandido
L’Abrivado et la Bandido font également partie de la tradition taurine. Les taureaux sont amenés en courant à l’arène,
les gardians à cheval leur faisant traverser la ville le plus vite possible. Les gens dans la rue tentent de détourner les taureaux de leur but, donnant la possibilité aux
gardians de montrer leur adresse à cheval.
La Bandido est le retour des taureaux de l’arène aux prés, selon les mêmes règles qu’à l’aller.